loader image
array(2) {
  ["en"]=>
  array(13) {
    ["code"]=>
    string(2) "en"
    ["id"]=>
    string(1) "1"
    ["native_name"]=>
    string(7) "English"
    ["major"]=>
    string(1) "1"
    ["active"]=>
    string(1) "1"
    ["default_locale"]=>
    string(5) "en_US"
    ["encode_url"]=>
    string(1) "0"
    ["tag"]=>
    string(2) "en"
    ["missing"]=>
    int(0)
    ["translated_name"]=>
    string(7) "English"
    ["url"]=>
    string(98) "https://gffklportal.org/staying-connected/etre-au-rendez-vous-pour-soutenir-les-systemes-de-sante/"
    ["country_flag_url"]=>
    string(86) "https://gffklportal.org/wp-content/plugins/sitepress-multilingual-cms/res/flags/en.png"
    ["language_code"]=>
    string(2) "en"
  }
  ["fr"]=>
  array(13) {
    ["code"]=>
    string(2) "fr"
    ["id"]=>
    string(1) "4"
    ["native_name"]=>
    string(9) "Français"
    ["major"]=>
    string(1) "1"
    ["active"]=>
    int(0)
    ["default_locale"]=>
    string(5) "fr_FR"
    ["encode_url"]=>
    string(1) "0"
    ["tag"]=>
    string(2) "fr"
    ["missing"]=>
    int(0)
    ["translated_name"]=>
    string(6) "French"
    ["url"]=>
    string(101) "https://gffklportal.org/fr/staying-connected/etre-au-rendez-vous-pour-soutenir-les-systemes-de-sante/"
    ["country_flag_url"]=>
    string(86) "https://gffklportal.org/wp-content/plugins/sitepress-multilingual-cms/res/flags/fr.png"
    ["language_code"]=>
    string(2) "fr"
  }
}
array(2) {
  ["en"]=>
  array(13) {
    ["code"]=>
    string(2) "en"
    ["id"]=>
    string(1) "1"
    ["native_name"]=>
    string(7) "English"
    ["major"]=>
    string(1) "1"
    ["active"]=>
    string(1) "1"
    ["default_locale"]=>
    string(5) "en_US"
    ["encode_url"]=>
    string(1) "0"
    ["tag"]=>
    string(2) "en"
    ["missing"]=>
    int(0)
    ["translated_name"]=>
    string(7) "English"
    ["url"]=>
    string(98) "https://gffklportal.org/staying-connected/etre-au-rendez-vous-pour-soutenir-les-systemes-de-sante/"
    ["country_flag_url"]=>
    string(86) "https://gffklportal.org/wp-content/plugins/sitepress-multilingual-cms/res/flags/en.png"
    ["language_code"]=>
    string(2) "en"
  }
  ["fr"]=>
  array(13) {
    ["code"]=>
    string(2) "fr"
    ["id"]=>
    string(1) "4"
    ["native_name"]=>
    string(9) "Français"
    ["major"]=>
    string(1) "1"
    ["active"]=>
    int(0)
    ["default_locale"]=>
    string(5) "fr_FR"
    ["encode_url"]=>
    string(1) "0"
    ["tag"]=>
    string(2) "fr"
    ["missing"]=>
    int(0)
    ["translated_name"]=>
    string(6) "French"
    ["url"]=>
    string(101) "https://gffklportal.org/fr/staying-connected/etre-au-rendez-vous-pour-soutenir-les-systemes-de-sante/"
    ["country_flag_url"]=>
    string(86) "https://gffklportal.org/wp-content/plugins/sitepress-multilingual-cms/res/flags/fr.png"
    ["language_code"]=>
    string(2) "fr"
  }
}
string(2) "en"
string(10) "networking"

Être au rendez-vous pour soutenir les systèmes de santé

Être au rendez-vous pour soutenir les systèmes de santé by Joy Gebre Medhin
Rating 0.00

Tribune, La Croix

Alors que la pandémie continue de perturber les systèmes de santé, les femmes et les enfants manquent d’accès aux services essentiels dans les pays pauvres, avec des conséquences dévastatrices. Hugues Renson, vice-président de l’Assemblée nationale, et Monique Vledder, cheffe du secrétariat du Mécanisme de financement mondial (GFF), alertent sur cette double crise et appellent la France à rejoindre ce partenariat créé en 2015 et hébergé par la Banque mondiale.

La pandémie continue de perturber les systèmes de santé.

À l’apparition, il y a bientôt deux ans, du virus du Covid, aussi inconnu que meurtrier, le monde entier, frappé d’une même menace, répondait à l’urgence et prenait brutalement conscience de son interdépendance en matière sanitaire pour l’approvisionnement en masques, blouses et matériel médical. Aujourd’hui, alors que certains pays commencent à entrevoir une sortie de crise, d’autres sombrent et la menace d’une nouvelle fracture surgit. Car si certains systèmes de protection sociale ont permis d’amortir le choc, comme en France, d’autres n’ont pas cette chance et des inégalités nouvelles apparaissent, en matière d’accès à la vaccination ou à d’autres types de soins.

Les conséquences de la crise sanitaire sont terribles dans les pays les plus pauvres, là où les vaccins ne sont toujours pas acheminés : seulement 1,9 % de la population africaine est aujourd’hui vaccinée, quand, dans le même temps, près de 85 % de la population française en âge d’être vaccinée possède un schéma vaccinal complet.

La résurgence d’autres pandémies

Pire, il ne fait plus de doute que le virus du Covid-19 tuera, dans ces pays, bien davantage que nous ne l’anticipions. La déstabilisation des systèmes de santé que la crise a provoquée ne permet plus de prendre correctement en charge les populations pour leurs autres besoins de santé. Ainsi, en Afrique, les budgets santé, déjà maigres, sont réalloués et ne permettent plus aux autres services de santé essentiels, comme les maternités, les services de planning familial, la prise en charge de la sous-nutrition infantile, de fonctionner. Une résurgence d’autres pandémies comme le sida, la tuberculose et le paludisme a même été observée.

D’ores et déjà, les conséquences sont funestes : pour chaque patient décédé du Covid, on estime que plus de deux femmes et enfants ont également perdu la vie à cause de la perturbation des systèmes de soins.

Ce scénario est alarmant. C’est celui d’un monde où les pays les plus riches parviennent à sortir de la crise et à relancer leurs économies grâce à la couverture vaccinale de leur population, tandis que les plus pauvres se démènent avec des systèmes de santé toujours plus fragiles et des vaccins qui arrivent au compte-goutte, laissant la voie libre à de nouveaux variants. C’est celui d’un monde où les inégalités se creusent toujours davantage. C’est, au fond, un scénario révoltant et dangereux auquel personne ne peut se résoudre.

Renforcer les systèmes de soins

Avec la communauté internationale et l’Union européenne, la France a l’opportunité d’être en initiative pour apporter une réponse forte : il y va de l’intérêt des populations des pays les plus pauvres, et de notre intérêt à tous. Si de nombreux efforts ont déjà été réalisés en matière de solidarité internationale pour lutter contre la pandémie, il est aujourd’hui possible d’aller plus loin pour aider les pays à renforcer leurs systèmes de santé. L’enjeu, c’est évidemment de répondre à la pandémie, et en même temps de s’assurer que les autres soins essentiels seront toujours fournis.

C’est dans cet esprit qu’a été créé le GFF, mécanisme de financement de la Banque mondiale pour répondre au retard en matière de santé des femmes, des enfants et des adolescents. Cette mission ne peut s’inscrire que dans le cadre d’un renforcement de l’ensemble des systèmes de soins. Cela signifie plus de soignants formés, plus d’équipements et des données fiables pour prendre en charge les vagues de malades. Cela signifie aussi participer au pilier en charge des systèmes de santé d’ACT-A. Et développer des partenariats visant à renforcer l’autonomisation de la réponse des pays, gage de durabilité et d’efficacité, notamment avec la Société Financière Internationale pour renforcer les capacités locales de production de produits de santé en Afrique.

Hôpital : 5 700 lits supprimés en 2020 en France

Les nouvelles données du GFF, récoltées dans 18 des pays les plus pauvres, montrent qu’il est indispensable d’approfondir ces efforts si nous voulons éviter de nouvelles fractures sanitaires, avec un monde à deux vitesses. La France fait partie des pays qui ont, dès le début de la crise, mis l’accent sur le besoin d’un renforcement structurel des systèmes de santé dans les pays pauvres pour ne pas laisser le virus hors de contrôle avec un recul des soins essentiels pour les femmes et les jeunes. Mais les efforts doivent désormais aller plus loin.

Les priorités de la France

Rejoindre le GFF au côté de la majorité des pays du G7 permettrait à la France de contribuer à accélérer les progrès pour la lutte contre le Covid-19 et à renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes en matière de santé, en cohérence avec les priorités que la France s’est fixée. En septembre 2006 déjà, le président Chirac alertait les Nations Unies contre « le scandale d’un monde où les maladies ravagent le Sud alors que les médicaments sont au Nord. »

Quinze ans après, la crise sanitaire que nous traversons nous le rappelle : il est indispensable de nous unir pour un avenir et une sécurité sanitaire communs. Face la menace d’une nouvelle fracture mondiale, nous nous devons d’agir.