African Participation and Partnership in Performance-Based Financing: A Case Study in Global Health Policy

(Participation et partenariat africains dans le financement basé sur la performance : une étude de cas sur les politiques globales de santé)

En matière de santé globale, la participation représente un concept essentiel de politique. Elle se rapporte à la capacité des parties prenantes à s’engager dans les politiques de santé et à les élaborer à quatre niveaux entrecroisés : local, national, régional et global. Une telle participation reste l’objectif normatif clé à la base des débats sur la promotion d’une diplomatie sanitaire plus équitable et par conséquent, elle a été progressivement intégrée dans le programme des agences mondiales, notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et la Banque mondiale.

Ce rapport fait partie d’un programme de recherche mené par le Réseau Régional sur l’Equité en matière de santé en Afrique orientale et australe (Regional Network for Equity in Health in East and Southern Africa – EQUINET) par l’intermédiaire du Centre de Soutien à la Formation et à la Recherche (Training and Research Support Centre – TARSC) et de l’Université de Carleton, qui est axé sur la participation des acteurs africains à la diplomatie mondiale en matière de santé. Cette étude de cas spécifique est axée sur la participation des acteurs africains à la gouvernance de la santé mondiale. Pour mieux comprendre les espaces et les lieux dans lesquels la participation peut avoir lieu, et en particulier la manière dont les acteurs mondiaux tels que le Fonds mondial et la Banque mondiale offrent de telles opportunités, cette recherche a tenté d’explorer les questions suivantes :

• Comment le Fonds mondial et la Banque mondiale offrent-ils des espaces de participation aux processus de gouvernance de la santé mondiale ?
• Dans quelle mesure les acteurs africains peuvent-ils étendre leur pouvoir au niveau national et régional au sein de ces espaces participatifs ?
• Quel rôle l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et sa propre gouvernance jouent-elles dans l’interface entre les acteurs africains et le Fonds mondial et la Banque mondiale ?