Améliorer le bien-être des adolescentes dans les pays en développement

Ce rapport résume l’état des preuves et fournit des orientations politiques sur les interventions qui ont cherché à (1) augmenter le niveau d’instruction, (2) retarder les accouchements, et/ou (3) retarder le mariage des adolescentes dans les pays en développement. Nous mettons l’accent sur ces trois résultats pour un certain nombre de raisons. Premièrement, il est supposé que la modification de ces résultats peut avoir des effets durables sur le bien-être d’un individu ainsi que sur le bien-être d’autres personnes, comme par exemple les (futurs) enfants d’un individu. Cela ne signifie pas que l’amélioration d’autres résultats observés au cours de l’adolescence (tels que la santé mentale ou l’exposition à la violence) n’a pas d’effets durables sur le bien-être ; plutôt, pour des raisons pratiques, nous devons réduire l’espace des interventions à envisager. Deuxièmement, bien que ces résultats aient des effets durables sur le bien-être au long de la vie, ils peuvent être facilement mesurés à court et à moyen terme, ce qui permet aux chercheurs d’analyser plus facilement les impacts des diverses interventions sur ces résultats.