Quality-Based Payment: Six Case Examples

[Paiement basé sur la qualité : six exemples]

La logique selon laquelle payer plus pour des soins de qualité et moins pour des soins de mauvaise qualité s’avère pertinente. Au niveau mondial, de nombreux leaders des systèmes de santé reconnaissent que des réformes des paiements sont nécessaires pour y parvenir. Ces leaders ont pu être convaincus sans aucun doute par le nombre croissant de preuves indiquant que la qualité n’est pas ce qu’elle devrait être. Cette revue a été entreprise dans le but d’explorer les contextes dans lesquels le paiement basé sur la qualité semble réalisable. L’intention ultime est de provoquer un débat réfléchi sur la question de savoir si et comment le paiement basé sur la qualité pourrait s’intégrer dans le cadre des politiques d’un pays en développement particulier afin de garantir et promouvoir la qualité des soins.

Méthodes : Avec les orientations d’informateurs clés ayant une connaissance directe des systèmes de paiement internationaux basés sur la qualité, un échantillon intentionnel de six systèmes de paiement basés sur la qualité a été constitué. Des schémas ont été examinés afin d’identifier les contextes environnementaux et les caractéristiques de conception.

Résultats : Contrairement aux attentes, la mise en œuvre ne semble pas limitée aux acheteurs du secteur privé, aux prestataires du secteur privé, aux milieux hospitaliers, ni à un type particulier de système de paiement sous-jacent. En outre, les pionniers du paiement basé sur la qualité utilisent une variété de structures d’incitation et exploitent une diversité de normes structurelles, de processus et de résultats pour évaluer la qualité.

Les exemples illustrent une variété d’approches et divers contextes à travers lesquels le paiement basé sur la qualité a été mis en œuvre.

Conclusions : Malgré d’importants défis opérationnels, le paiement basé sur la qualité a été mis en œuvre dans les pays en développement comme dans les pays développés, bien que rarement dans les deux cas. Ce que nous ne savons pas – ce sur quoi la littérature est presque muette – concerne la durabilité et l’impact final des programmes d’incitation alternatifs.