*Les enregistrements et les présentations ne sont disponibles qu’en anglais*
La mortalité néonatale a stagné et 70 % des décès néonatals concernent des bébés de faible poids à la naissance. Le plan d’action pour chaque nouveau-né 2020-2025 a fixé comme objectif la mise en place d’une unité de soins spéciaux pour nouveau-nés (SNCU) fonctionnelle pour prendre en charge les nouveau-nés de petite taille et malades dans au moins 80 % des districts. La plupart des pays du GFF ont approuvé les objectifs de l’ENAP, mais les conditions requises pour atteindre cet objectif ne sont pas bien comprises. Les SNCU doivent être en mesure de fournir de l’oxygène et d’autres formes d’assistance respiratoire, de pratiquer la CMK et de veiller à ce que la mère et l’enfant ne soient pas séparés pendant les soins.
De nombreux pays dans le monde ont adopté ou sont en train d’adopter des normes et des lignes directrices pour garantir la fourniture de soins de bonne qualité aux nouveau-nés. Cependant, nombre d’entre eux sont confrontés à la difficulté de déterminer “ce qu’il faut” et combien cela coûterait de satisfaire aux exigences systémiques de ces normes de qualité des soins. En l’absence d’orientations claires et chiffrées, les unités de soins aux nouveau-nés seront petites et malades. Il s’agit d’adaptations ad hoc dans les établissements qui ne répondent pas aux normes de qualité et ne réduisent pas la mortalité néonatale.
Nous présentons un outil d’évaluation des coûts développé par le GFF pour soutenir cet exercice et les résultats d’un projet pilote entrepris en Zambie à la fin de l’année 2022. L’exercice d’évaluation des coûts en Zambie a permis d’examiner et de clarifier les normes nationales, telles que le personnel et l’équipement requis. Il a également facilité les discussions sur les stratégies de qualité des soins au-delà du niveau de l’établissement, telles que les systèmes d’orientation et la formation préalable, qui sont essentielles pour une mise à l’échelle réussie.
L’exercice a également montré qu’en dépit des idées préconçues selon lesquelles les investissements initiaux sont supérieurs aux coûts permanents, les dépenses récurrentes associées aux ressources humaines et aux coûts liés à l’équipement sont substantielles.
Nous souhaitons partager ce que nous avons appris en Zambie et explorer les possibilités d’application dans d’autres pays.
